Réduire le risque opératoire
Quand un patient perd quelques kilos avant une intervention endoscopique ou chirurgicale, on baisse la graisse autour du foie et dans l’abdomen. Le foie devient plus souple, moins volumineux, et l’accès à l’estomac est plus facile. Pour l’endosleeve, cela peut faire une vraie différence en termes de visibilité et de maniabilité.
Mieux préparer le métabolisme
Les agonistes GLP-1/GIP comme le Mounjaro améliorent la glycémie, diminuent l’insulino-résistance et réduisent l’inflammation métabolique. Un organisme « apaisé » sur le plan métabolique, c’est un meilleur confort d’anesthésie et de récupération.
Tester l’engagement du patient
Même si ces molécules aident beaucoup, elles demandent une discipline alimentaire. Si le patient s’adapte bien au traitement, tolère les effets gastro-intestinaux, et commence à adopter des routines plus régulières, c’est un bon signe pour la suite. L’endosleeve n’est pas magique : elle fonctionne mieux si la personne a déjà commencé à changer son rapport à l’alimentation.
Éviter une endosleeve trop précoce
Certains patients répondent si bien au traitement qu’ils atteignent un niveau de perte de poids suffisant sans aller jusqu’au geste endoscopique. Ce n’est pas rare. Le but est d’éviter un acte invasif inutile.
Augmenter les chances de succès après l’endosleeve
Quand on avance déjà avec un socle d’habitudes améliorées, une équipe impliquée, et un métabolisme calmé, la suite est plus fluide. L’endosleeve devient un accélérateur, pas un « dernier espoir ».
En résumé
On prépare le corps, le foie, la glycémie, l’environnement hormonal, et on prépare aussi le patient dans sa tête et ses habitudes. Le résultat final est plus stable, et les risques diminuent.